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Maître Kawaishi

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Maître Kawaishi

Judo Marseille AJCM

Les ondes toujours vivantes de maître Kawaishi

Le 16 octobre, France Inter diffusait un documentaire exceptionnel sur « le père du judo français ». On propose à nos lecteurs de réécouter en podcast ce précieux document.

Maître Kawaishi

Maître Kawaishi

« Le 1er octobre 1935, à la gare du Nord, quelques Parisiens voient descendre du train un homme qui visiblement n’est pas d’ici. Plutôt grand, costaud, la démarche d’un montagnard, le visage plein, les yeux noirs, perçants, bridés. Un Japonais. Il n’y avait pas beaucoup de Japonais en France en 1935. Dans sa valise, un kimono et une ceinture noire. » C’est par ces mots que la journaliste Stéphanie Duncan décrit maître Mikinosuke Kawaishi dans le documentaire qui lui a été consacré, mercredi 16 octobre, dans l’émission « Au fil de l’Histoire » sur France Inter (l’émission est produite par Patrick Liegibel.  Stéphanie Duncan effectue la présentation de l’œuvre écrite d’Armand Aloyin. Il s’agit d’une fiction radiophonique avec des comédiens pour laquelle Patrick Liegibel a effectué le choix du texte et , en accord avec le réalisateur Michel Sidoroff, les voix des comédiens). Amateurs de judo ou non, vous avez peut-être été nombreux à passer à côté de ce documentaire radiophonique qui vaut le détour. C’est la raison pour laquelle sur Au Tapis !, nous souhaitons en faire la promotion, afin qu’un tel petit bijou ne tombe pas aussi facilement aux oubliettes. Cette fiction historique a été imaginée et écrite par l’ex-professeur de judo Armand Aloyin. Elle retrace le destin de celui qui est aujourd’hui considéré comme le « père du judo français ».

En octobre 1935, un Japonais répondant au nom de Mikinosuke Kawaishi traverse la Manche pour poser ses valises en France. Après sa formation dans la stricte école du Dai Nippon Butoku Kai, ce maître de judo émigre aux Etats-Unis (New York) dans les années 20 pour enseigner son art avant d’essaimer des graines à Liverpool et Londres. Mais c’est en France, à Paris plus exactement, qu’il va réaliser l’essentiel de son œuvre.

Quelques années auparavant, l’inventeur du judo, maître Jigoro Kano, est venu en Europe (en France notamment) pour faire la promotion de la « Voie de la souplesse ». Mais malgré l’enthousiasme de certain, le judo ne prend pas.

En juillet 1936, Kawaishi crée le Club Franco-Japonais, et le 28 juillet, il y accueille son premier élève, Maurice Cottereau… Cette date marque l’essor du judo français qui ne cessera plus de faire des émules. Le 30 janvier 1969, Kawaishi meurt à l’âge de 69 ans, enterré dans un relatif anonymat au cimetière du Plessis-Robinson.« Kawaishi a placé une graine dans le terreau français. Il s’est occupé seul des premiers branchages. Aujourd’hui, un arbre immense est profondément enraciné », conclut Stéphanie Duncan. Un arbre qui compte 600 000 pratiquants répartis dans quelque 5500 clubs et qui n’aurait sûrement jamais aussi bien pris sans Mikinosuke Kawaishi.

 

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